Evenement gratuit et tout public, en partenariat avec le CRAC Occitanie
interprété en langue des LSF
23 rue Jean Moulin - 04 99 04 76 10
Lucie Camous, commissaire de l’exposition En-dehors au CRAC invite Ostensible et Modèle vivant.e, deux collectifs dont iel fait partie, à l’accompagner sur scène pour faire force collective. L’occasion d’ouvrir un espace de partage pour croiser leurs pratiques, mettre en commun leurs expériences et démultiplier la puissance transformatrice et politique des rencontres.
Inscriptions à l’école
23 rue Jean Moulin
04 99 04 76 10
Du lundi au vendredi
de 8h30 à 12h30 et
de 13h30 à 18h
Toutes les infos sur la page adultes
et le livret de rentrée
LE LIVRET DE RENTRÉE
POUR LES 12-18 ANS
Ton son dans les microsillons #2
21 et 22 octobre
12-18 ans
Ton son dans les microsillons 2
Une proposition de Djémila-Capucine Benhamza et Mik Izif
Lundi 21 octobre 9h-12h15 / 14h-17h15
Mardi 22 octobre 9h-12h30
Tarif : 10 heures / 30 euros
supplément de 30 euros
pour le pressage du vinyle
Inscriptions à l’école
23 rue Jean Moulin
04 99 04 76 10
Lui faire une beauté
L'école des beaux-arts s'est installée à l'ancien conservatoire 23, rue Jean Moulin pendant la durée de ses grands travaux de rénovation.
L'association
des Amis des Beaux-Arts de Sète
La plaquette et le bulletin d'adhésion
Trouble programme, qui soulève depuis la nuit des temps des questions auxquelles aucun pédagogue n’a trouvé de réponse et encore moins de recette. Il s’agit plutôt que d’enseigner, d’accompagner ce désir d’art, d’offrir aux élèves des perspectives insoupçonnées, les moyens d’avancer dans l’idée qu’ils se font de ce qu’ils cherchent à exprimer, et, parallèlement, baliser de repères historiques le chemin d’une recherche personnelle. Historique parce que l’art a ceci de singulier qu’il accompagne l’homme depuis ses origines, par conséquent les techniques autant que les transgressions salutaires, les écueils, les inspirations jalonnent l’histoire de l’art et pourraient être profitable à l’artiste d’aujourd’hui.
Quand bien même l’Histoire de l’art ne serait, malgré elle, qu’une étrange fiction en perpétuelle remise en cause, un artiste contemporain ne peut l’être que parce qu’il possède une connaissance de ce que d’autres artistes avant lui ont exploré. Il ne s’agit pas là d’une évolution à proprement parler mais plutôt d’un champ de recherches qui ne cesse de s’ouvrir, comme un chantier permanent et prolifique qui se développerait d’autant plus que de nouveaux artistes s’y attèlent. C’est schématique, bien sûr, mais quoiqu’on en dise, parler de l’art sera toujours schématique, ontologique.
Sans vouloir gloser plus avant, il s’agit pour celui qui le désire qu’il puisse s’exprimer librement selon lui sans pour autant reproduire inconsidérément des formalismes passés. Ce serait là une définition de ce qu’est simplement l’art contemporain. Il peut s’exprimer, libre, avec l’éventail aujourd’hui grandissant des moyens offerts aux arts plastiques : de la peinture aux couleurs numériques, de l’image fixe à l’image en mouvement, de la gravure à l’imprimante… les médiums ne cessent de se démultiplier au profit, finalement, de la singularité de chacun. Ensuite, et on y coupera pas, certains trouvent des solutions originales, certains sont, comme ont dit, doués. Et ce dernier point échappe aux ressorts d’un enseignement. S’il suffisait de marteler des crânes pour faire surgir la bosse de l’art, nous serions tous cabossés, tous artistes.
Ce n’est pas le cas. Une école d’art est donc bien cet endroit d’expression, d’apprentissage, d’expériences, de liberté aussi. Là où l’art trouve un écho, loin de dogmes et de démonstrations, au plus près de chacun, utile, nécessaire à la vie de la cité, vers ce en quoi l’art est fait : d’ateliers. Et ce pour quoi l’art est fait étymologiquement : savoir faire, d’une part et façon d’être, façon d’agir d’autre part.
Philippe Saulle,
directeur de l’école des beaux-arts de Sète
de 2010 à 2023
ENSEIGNANTS
Karine Barrandon : initiation pré-presse classe préparatoire / Le jardin comme un refrain jeunes publics
Martine Beluet : dessin-couleur, photo numérique jeunes publics
Djémila-Capucine Benhamza : arts plastiques, BD illustration, dessin jeunes publics et recherche pluridisciplinaire adultes-adolescents
Armelle Caron : dessin, coordination classe préparatoire
Enna Chaton : image classe préparatoire
Vincent Dezeuze : gravure adultes-adolescents
Frédéric Dumond : dispositif, les pratiques de l'écrit classe préparatoire
Marie-Claire Esposito : céramique adultes-adolescents
Boris Geoffroy : peinture couleur classe préparatoire
Claire Giordano : céramique et modelage, design d'objet jeunes publics - adultes
Delphine Jalabert : peinture dessin adultes-adolescents
Sylvie Lagnier : culture générale, histoire de l'art, UNA classe préparatoire, jeunes publics et adultes
Suzy Lelièvre : volume, design classe préparatoire
Vanessa Notley : anglais, dessin, p.a.c.t.e classe préparatoire
et Petite Epicerie du MIAM
Anna Novika Sobierajski : art-philo, dessin-modèle vivant, dessin techniques d'illustration BD affiche, recherche en peinture adultes-adolescents
Laurent Perbos remplacé par Naomi Maury : Sculpture Club volume adultes-adolescents
Héléna Salah : arts plastiques/géo-pratiques jeunes publics - adultes
Vanessa Thevenot Piris : arts plastiques jeunes publics-adultes-famille et Petite Epicerie du MIAM
ADMINISTRATION
Karine Barrandon : communication
France Berthod : administration
Delphine Bertrand : accueil, secrétariat
Jean-Marie Boizeau : direction
Julie-Cerise Gay : bibliothèque
Laurent Magliocca : régie technique
Projet de rénovation du bâtiment et du parc de l'école
DIAPORAMA DES TRAVAUX
Contexte historique
Le musée des beaux-arts et l'école des beaux-arts de Sète ont été créés dès 1891, grâce aux souscriptions - on ne disait pas mécénat, à l'époque - de nombreux entrepreneurs et artistes de la région. Ses enseignements étaient initialement orientés vers le dessin de perspective et d'architecture, la taille de pierre et stéréonomie afin de contribuer à embellir les façades d'immeubles des avenues bourgeoises et des quais opulents. Sans doute que quelques élèves des beaux-arts auront été les arpettes du grand Jean-Antoine Injalbert pour la réalisation des sculptures de la façade du théâtre Molière...
Sur les pentes du Mont Saint-Clair, dès 1826, une élégante maison est bâtie dans un style néo-classique épuré, au cœur d'un vaste parc savant et romantique : le domaine Maillac. Avec ses quatre baies en arc plein cintre surmontées à l'étage de quatre fenêtres aux belles proportions, elles-mêmes surmontées d'un large œil de bœuf au centre, la façade est élégante. Elle fut l'atelier du peintre et graveur Antonin-Marie Chatinière de 1890 à 1904.
Au tout début du 20ème siècle, la famille Chauvain va agrandir cette demeure dans le style art nouveau très en vogue à l'époque. L'architecte Léon Rosiès, ceinture l'ancienne demeure d'une grande verrière à vitraux aux iris, d'un grand escalier de chêne, d'une tourelle, et autres bâtis. La Ville de Sète acquiert ce domaine en 1964 et ce n'est qu'en 1969, que l'école des beaux-arts s'y installe. Depuis, d'innombrables élèves ont usé jusqu'à la corde cette belle demeure. Elle accueille la plus ancienne classe préparatoire "art" de France créée en 1961, puis de 1988 à 2007 la résidence d'artistes et maison d'édition "La Villa Saint-Clair", et, sans discontinuer ses élèves et étudiants dont le nombre n'a cessé d'augmenter. Aujourd'hui, plus de 600 usagers fréquentent l'établissement, 30 étudiants en classe prépa ainsi que de nombreux jeunes artistes en résidence..
Le projet
La Ville de Sète, qui a toujours soutenu l'activité de l'école des beaux-arts, a décidé de restaurer cette belle demeure, patrimoine mémoriel et architectural sétois, au cœur de l'histoire des arts sur l'Île singulière. La dernière étude « diagnostic et faisabilité » a été menée l'été 2017 par le Cabinet montpelliérain Lendemaine. Il conclut à la faisabilité du projet de rénovation pour un coût très raisonnable estimé à 1M5€, compte tenu de la difficulté et de l'exigence d'une telle entreprise. Afin de contribuer à l'effort de la Ville, tout en renouant avec les origines de l'école, l'association des Amis des Beaux-Arts de Sète (LABAS) a lancé une grande campagne de mécénat. Les fonds récoltés par l'association pourront contribuer à plusieurs titres : à la restauration de pièces d'excellence (vitraux, cheminées..), au projet pédagogique de l'établissement en participant activement à l'achat de matériels pérennes, à la création d'ateliers extérieurs et d'un bel espace de convivialité pour les étudiants et les résidents chercheurs invités, enfin, aider à la valorisation du parc de 7000m2. Les collaborateurs du grand jardinier Gilles Clément, Miguel Georgieff et Véronique Mure, tous deux enseignants à l'école du paysage de Versailles, ont rencontré les publics passionnés par le parc et entamé une réflexion concertée sur son réaménagement. Repenser les cheminements, identifier les espèces endémiques et celles plus rares, débroussailler, jardiner, etc... Outre le club mécènes et l'association des amis des beaux-arts de Sète, près de 160 artistes ont été contactés et un peu plus de 120 ont répondu favorablement à cet appel pour ce soutien exceptionnel. Ces artistes connaissent tous cette demeure pour y avoir été élève, étudiant, enseignant, intervenant ou résident. C'est sans doute la première fois qu'une vente aux enchères d'œuvres d'art s'est tenue au profit de la restauration d'une école d'art ! Les œuvres déposées par les artistes ont été exposées le jeudi 25 octobre 2018 dans les salles de l'ancien Collège Victor Hugo suivi d'un grand repas des mécènes au Foyer du Théâtre Molière. Un catalogue des œuvres mises en vente a été édité à cette occasion. Les amateurs d'art pourront ont pu visiter cette exposition et faire leurs choix durant toute la journée du vendredi 26 octobre. La grande vente publique organisée par la maison Artcurial s'est déroulée au Théâtre Molière le samedi 27 octobre à partir de 14h.