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    ENSEIGNEMENTS
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COMMISSIONS D'ADMISSION
CLASSE PRÉPARATOIRE 
LUNDI 27 / MARDI 28
JEUDI 30 / VENDREDI 31 MAI 

École des beaux-arts de Sète
23 rue Jean Moulin
04 99 04 76 10

INSCRIPTION ET EPREUVE

VIDÉO > UNE ANNÉE PRÉPA 

par les élèves de la promo 2023/2024
 

VIDÉO > UNE ANNÉE PRÉPA 

par les élèves de la promo 2022/2023 

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PORTFOLIOS DEPUIS 2017...                    

Travaux d'élèves extraits de  10 MOIS
revue annuelle de l'école 


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VIDÉO > UNE ANNÉE PRÉPA 

par les élèves de la promo 2021/2022 

ADMISSION 2024/2025


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1 > COMPLÉTEZ LA FICHE D'INSCRIPTION
choisissez une session
LUNDI 27 MARDI 28 MAI OU
JEUDI 30 VENDREDI 31 MAI

2 > VOUS AVEZ JUSQU'AU 12 AVRIL
POUR L'ENVOYER À L'ÉCOLE

avec une lettre de motivation
Ecole des beaux-arts
23, rue Jean Moulin 34200 Sète
04 99 04 76 10

Attention pas d’envoi en recommandé
pas de frais d’inscription à la commission
pas d'inscription à la commission sur Parcoursup

3 > VOUS SEREZ CONVOQUÉ.E
par téléphone à partir du 22 AVRIL
pour une 1/2 journée
en présentiel
sur la session de votre choix.

4 > LES ÉPREUVES DE LA COMMISSION
UN ENTRETIEN AVEC LE JURY
présentation d'un dossier personnel constitué de travaux originaux (pas de photocopies)  : vos dessins, peintures, photographies, vidéos, carnets...
UNE COURTE MISE EN SITUATION DE TRAVAIL D'ATELIER
vous sera proposée, prévoir du petit matériel et des fournitures que vous affectionnez, le papier sera fourni !

Les rendez-vous

PLANNING PRÉPA

Workshops, voyages culturels, rencontres avec des artistes et acteurs du monde de la culture

Hors Situ
Cet événement récurrent est une délocalisation de la classe préparatoire durant 2 semaines. Hors Situ se clôt par un accrochage des travaux et une présentation publique.

Brunch des ancien.n.e.s
élèves et diplômé.e.s

Les ancien.n.e.s étudiant.e.s reviennent partager leurs expériences dans les différentes écoles supérieures d'art avec les élèves de la promo de l'année.

Journée Portes Ouvertes
Top départ en février des inscriptions aux commissions d'admission à l'école. Ce jour là le directeur, les enseignant.e.s, les étudiant.e.s accueilleront les futur.e.s élèves pour une visite guidée de l'établissement, des réunions d'informations et une présentation des travaux et dossiers d'élèves.

La vie étudiante

Centre de documentation / bibliothèque Fonds spécialisé en histoire de l’art et art contemporain. La bibliothèque propose plus de 6000 ouvrages dont 3500 monographies.

Matériels
Equipement informatique, appareils photographiques, éclairages, fonds photo, caméras, enregistreurs de son, vidéoprojecteurs, épiscope, rétro-projecteurs, tables lumineuses, massicot, table de mixage, imprimantes couleur et noir et blanc, photocopieur scanner noir et blanc, scanner... 
presses gravure, fours céramique, tour céramique, découpeur thermique, écrans de sérigraphie, outillage électroportatif ...  

Repas
Les repas peuvent être pris sur place, mise à disposition d'un micro-ondes, cafetière et frigo dans un espace réservé.

Appartements
Une liste d'appartements en location ou colocation  au centre ville vous sera remise. Vous avez également accès aux logements du CROUS. L’accès au dispositif VISALE est possible. (ex Clé - Caution Locative Étudiante du Crous) Système de garantie locative www.visale.fr

Mutuelle, assurance et CROUS
La classe préparatoire de l’école des beaux-arts de Sète, agréée par l'Etat, est intégrée au réseau national des classes préparatoires publiques aux écoles supérieures d’art (lien APPÉA). Vous avez accès à la sécurité sociale étudiante et vous pouvez bénéficier des bourses du Crous.

PLAQUETTE APPEA

Fin d'année


Prix Horizon
Quatre prix de 2 000 € sont offerts à quatre étudiants, étudiantes de la classe préparatoire par la Banque Dupuy, de Parseval . Le prix «Horizon» contribue à aider les lauréats pour leur installation dans la ville de l’école supérieure d’art et design qu’ils ont choisie et pour s’équiper en matériels divers.


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ENSEIGNEMENTS

Face à une demande croissante, les écoles supérieures d’art et design relèvent année après année le niveau de leurs concours d’entrée. Par conséquent, les titulaires du seul baccalauréat, peuvent rencontrer des difficultés lors de ces épreuves. Une classe préparatoire est non seulement conseillée pour préparer les concours mais elle permet aussi de mieux appréhender ce type d’études, d’en approcher les enjeux et l’éventail des orientations. Plus qu'un enseignement, il s'agit d’accompagner ce désir d’art, d’offrir aux élèves des perspectives insoupçonnées et baliser de repères historiques le chemin d’une recherche personnelle. C'est un programme très efficace de préparation aux concours d'entrée dans les écoles supérieures d'art et design en France et en Europe. La classe préparatoire accueille, après une commission d’admission, une trentaine d’élèves chaque année et prodigue un enseignement de grande qualité nourri par une actualité artistique contemporaine. Durant 10 mois, à raison de 35 heures par semaine, les étudiants suivent cours et ateliers. Ils participent à divers événements organisés par l’école, voyages et visites d’expositions, workshops, événements culturels qui jalonnent l’année à Sète. Une équipe d’enseignants, eux-mêmes artistes professionnels, ouverts aux recherches et développements en matière de pédagogie contemporaine assurent l’intégralité des cours. L’histoire de l’art et la culture générale, la peinture, le dessin, la photographie et vidéo numérique, le volume, le design, l'action performative, l’anglais, l'écriture, la micro-édition...etc. y sont enseignés. La classe préparatoire de l’école des beaux-arts de Sète, agréée par l'Etat, est intégrée au réseau national des classes préparatoires publiques aux écoles supérieures d’art (APPÉA), qui selon une charte d’exigences techniques et pédagogiques regroupe 20 écoles publiques en France. Les élèves ont le statut étudiant et peuvent bénéficier des bourses du Crous. L’Ecole des beaux-arts de Sète jouit d’une très bonne réputation en France et en Europe et 100% des étudiants qui présentent des concours aux grandes écoles sont admis. Enfin, trois prix de 2000€ sont remis en fin d'année à trois lauréats par la Banque Dupuy, De Parseval.

LES ÉCOLES SUPÉRIEURES D'ART Etant donné les incertitudes en matière d'emploi dans la plupart des domaines, même les domaines soi-disant les plus porteurs en terme de métier et de carrière, de plus en plus de jeunes gens souhaitent s’orienter vers des études artistiques. Des débouchés il y en a. Les industries de la culture n’ont cessé de progresser, et la concurrence fait rage à l’échelle mondialisée pour chaque pays qui souhaite diffuser sa spécificité culturelle, son exception culturelle. Les écoles d’art offrent un enseignement atypique du fait même de leur objectif : tenter de former des artistes. Contrairement aux universités qui s’axent essentiellement sur une formation théorique, les écoles d’art proposent une relation directe à la matière, à la création, aux expérimentations, en atelier. D’autre part, les écoles d’art encadrent de façon très serrée leurs étudiants, dans une proportion inégalée dans les autres enseignements supérieurs soit en moyenne un enseignant pour 6 à 8 élèves contre 1 pour 30 ailleurs. Après une année en classe préparatoire, les étudiants suivront un cursus aujourd’hui de type LMD (depuis le processus de Bologne de 1999 tendant à uniformiser les enseignements supérieurs européens) La Licence correspond au DNAP (Diplôme National d’Arts Plastiques, Bac + 3) ou DNAT (Diplôme National d’Arts et Techniques), le Master I équivaut au DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, Bac + 5). Les écoles supérieures d’art intègrent de plus en plus un cycle doctorant. Selon les statistiques récentes plus de 87% des étudiants diplômés d’un Master, trouvent rapidement des emplois cadre dans les secteurs de la communication, ou de l’industrie culturelle, design, décoration, architecture d’intérieur, audio-visuel, etc… mais aussi dans diverses institutions et autres paysages professionnels. 13% de ces diplômés deviendront exclusivement des artistes. L’enseignement si spécifique des écoles d’art, apporte à l’étudiant une ouverture d’esprit, un sens critique, une créativité, une culture élargie, une confiance en ses choix et pour finir une personnalité, qui dans d’innombrables secteurs tertiaires sont très prisés. L’école d’art ne saurait fabriquer des artistes, elle doit tout au plus offrir les conditions optimales à l’éclosion du talent.
Philippe Saulle
Pendant l’atelier il s’agit d’expérimenter la question du tracé avec différents types de mines, d’encres, de formats, de grains, de couleurs. Globalement l’idée est de voir ce que l’on peut faire avec tout simplement un crayon et du papier, ce que l’on peut faire avec un trait. Nous passerons par différentes étapes de déconstruction des automatismes afin d’aller vers la ligne propre à chacun et ferons en sorte que le dessin devienne une pratique légère et quotidienne, une habitude comme celle de prendre des notes, mais au lieu de passer par les mots, nous passerons par le trait. Le dessin sert autant à nourrir les carnets qu’à fouiller les idées, ou à exposer un regard sur le monde. Nous nous appuierons sur différents artistes praticiens de la ligne mais aussi des artistes qui utilisent le dessin comme support de recherches et de réflexion.
Initiation à la micro-édition/
Atelier tout dédié aux expérimentations techniques avec différents protocoles d’impression. De la photocopie à la linogravure en passant par les tampons ou la gravure, nous étudierons les moyens de produire et re-produire une image imprimée. Nous nous poserons des questions graphiques et techniques et ces procédés viendront étayer vos différents sujets de recherches.
Cet atelier propose aux élèves de développer une pratique du volume, de l’espace. Nous nous intéresserons aux problématiques liées à la sculpture et à l’installation, mais aussi au design et à l’architecture. Plusieurs axes de recherche sont envisagés tout au long de l’année afin d’engager une démarche artistique : bricole et protocole / réactions en chaîne / homéomorphisme / volume et surface / force et contrainte, etc. Nous nous exercerons à travailler par aller-retour du plan au volume, de la conception à la réalisation, en apprenant à nous approprier différentes logiques de gestuelles (soustraction, addition ou déformation de la matière). Nous manipulerons et combinerons des matériaux et objets variés, selon leurs propriétés techniques/qualités plastiques et en tenant compte des matières premières disponibles. En façonnant et en assemblant les matières, nous serons amenés à analyser et à découvrir les principaux outils de fabrication, ou même à en fabriquer au cas par cas. Qu’ils soient effectués collectivement ou individuellement, réalisés sur un ou plusieurs ateliers, les travaux devront être documentés (recherches de références, croquis préparatoires, photographie, vidéo) et démontrer d’un regard critique, dans l’optique de développer la singularité de chaque étudiant.
Les cours d’histoire de l’art et de culture générale en classe préparatoire constituent une initiation à plusieurs titres. Une approche historique et contextuelle des grands courants artistiques du XVe au XXIe siècle pose un cadre chronologique tout en mettant l’accent sur la perméabilité des enjeux plastiques, notamment par le biais de thématiques. L’art est un langage qu’analyse formelle et interprétation permettent de déchiffrer. Aussi, gagner en aisance et méthode à l’expression orale comme écrite – usage d’un vocabulaire précis, présentation synthétique de son travail, organisation de sa pensée et de ses arguments – sont des aspects fondamentaux tant pour les concours que pour la poursuite d’études supérieures. Axés sur la méthodologie de l’analyse, les cours s’appuient sur des œuvres emblématiques afin non seulement d’acquérir les bases préalables à la connaissance et à la compréhension de l’art contemporain, mais aussi pour permettre à l’élève de dépasser certains présupposés et clichés afin de s’engager dans une réflexion plus critique.

U.N.A Après sept années de propositions sous forme de conférences dont les thèmes ont été renouvelés chaque trimestre et ponctués par les interventions d’invités et par les projections de films, l’U.N.A. devient l’U.N.A. les Ateliers.
Nous souhaitons cette année privilégier un format d’atelier afin d’imaginer un temps plus participatif. L’objectif étant d’une part de partager ses connaissances, son regard, ses questionnements, d’autre part d’apprendre à voir les œuvres en exerçant son sens critique.
Entre octobre et décembre nous nous consacrerons à l’étude des relations entre arts visuels et écriture. Nous inviterons des artistes et verrons des documentaires sur cette question d’une grande richesse.
En janvier et février nous aborderons une histoire du design graphique ainsi que la lettre et la bande dessinée (documentaire et artiste invité).
Après les vacances d’hiver les séances auront davantage la forme d’ateliers : un artiste - une œuvre ; étude comparative entre une œuvre des siècles passés et une œuvre contemporaine ; lectures de textes sur l’art (poésie, littérature, philosophie, histoire de l’art, anthropologie).
Nous terminerons l’année avec la thématique suivante : la nature, l’art et nous, avec une projection et un.e artiste invité.e.
Image, c’est la photographie comme la vidéo. Son enseignement est donné une semaine sur deux. Le statut de la photographie évolue, son enseignement aussi. De l’arrivée de l’IA au désir écoféministe d’un monde plus respecté, la création contemporaine de l’image se complexifie. A l’école, nous tentons de déjouer nos à priori, de reformuler sans cesse l’image dans ses pratiques multiples.
Il y a le corps de l’élève, son regard, la manipulation de l’appareil photo qui fait aussi caméra, le pied support à la prise de vue, le vocabulaire de l’image (temps de pose, profondeur de champ, frame, poids de fichier, exportation…), il y a la pensée de l’élève, la lecture et la découverte des artistes, de l’histoire de la photographie, de la vidéo, il y a l’élève dans le temps présent, sa sensibilité aux images…
Image, c’est le rapport au cadre, à la temporalité, à la fabrication des éléments qui figurent dans ce cadre, le mouvement (fixe ou non), le montage, le corps du photographe dans l’espace, le rapport au monde, le son des images…
L’enseignement de l’image s’appuie sur des sujets donnés aux élèves. Une approche historique puis des exercices pratiques vont permettre à chacun.e de penser un sujet personnel (et ou collectif) qui sera montré à tous.tes lors d’un rendu. A chacun.e de s’approprier ce sujet, le faire sien, le détourner, le saisir, s’enrichir de recherches personnelles en bibliothèque… Un rendu vient clore chaque projet (rendu : présenter son travail, l’accrocher, en parler devant les autres, prendre du recul, élaborer une langue, construire peu à peu un sens critique vis-à-vis de son travail et celui des autres…).
Au premier trimestre, la séance commence par un temps d’écoute du corps (15 à 20 mn environ), assouplissement, échauffement, détente…
Image, c’est aussi une présence transversale auprès, avec, à côté des autres enseignements de l’école. Documenter un projet volume en le photographiant par exemple - explorer la peinture et la photographie simultanément - penser l’image en anglais - performer le texte…
C’est pourquoi en collaboration avec Frédéric Dumond, enseignant du dispositif et texte, la journée du mercredi du premier trimestre est dévolue à une réflexion sur la performance, le texte, sa mise en œuvre, sa captation visuelle et sonore.
Puis, le jeudi et le vendredi en demi-groupe, l’image s’apprend par la technique et par la théorie. Certains vendredis des sujets communs s’échangent avec l’enseignant en peinture, la photographie et la peinture dans leur rapport au réel sont comme deux sœurs.
Lors du second semestre, une attention particulière est donnée au suivi des dossiers de chacun-e, de même qu’un accompagnement à l’archivage visuel des travaux, des projets. A cette époque de l’année, les sujets sont plus adaptés aux choix des élèves au regard de leur orientation personnelle.
Nous pratiquerons une peinture sur le motif, à l’affût, élaborée en arpentant le paysage. La marche, l’exploration, l’accoutumance lente aux formes, aux couleurs, à la lumière, la lecture et la connaissance du paysage, la temporalité et l’état de concentration que ce travail induit sont autant de conditions qui produisent une expérience d’immersion intense, forte et intime.
La fabrication des supports, des outils, des matériaux, leur entretien, mais aussi la destination des œuvres, leurs possibilités de recyclage, sont autant d’étapes très riches qui nous permettront de développer nos techniques, matières et formes propres, d’établir un rapport intime à notre travail, mais aussi de le situer et de l’ancrer dans son contexte et son environnement.
Il s’agira avant tout de faire, et de faire évoluer les formes par la pratique, de construire un propos et une réflexion en s’appuyant sur l’expérience. Faire, et en faisant, penser.
L’expérimentation de différentes techniques, comme l’élaboration de colorants végétaux et minéraux, la fabrication de peintures et d’encres, l’approche de la teinture, la fabrication et le recyclage, nous permettra de déconstruire la pratique de la peinture tout en revenant aux fondamentaux de la couleur, mais aussi de penser une pratique artistique écologique.
En nous appuyant sur ces expériences, nous construirons une approche empirique et émancipatrice de la peinture et de la couleur, une recherche qui sera constituée d’allers-retours entre une expérience du travail sur le motif, dans le paysage, et des explorations concrètes des matières, des formes et des couleurs, ainsi qu’entre l’expérience intime et l’élaboration de gestes collectifs. Nous développerons une pratique protéiforme basée sur l’expérimentation, et fonctionnant autour du geste commun, du faire ensemble, en rapport direct avec notre environnement.
Anglais
Les cours d’anglais inciteront chaque élève à comprendre, manipuler et utiliser l’anglais comme un autre outil d’expression orale, écrite et plastique. En lien étroit avec les ateliers de dessin, PACTE et les workshops, ces cours de langue permettent aux élèves de développer un autre vocabulaire afin de pouvoir décrire et analyser des œuvres et des textes liés au monde de l’art. Ces cours encouragent également les élèves à exprimer leurs idées et intentions par rapport à leur propre travail, leurs interrogations artistiques à l’oral et/ou à l’écrit.

Point. A la ligne / Dessin
On dessine pour représenter une chose ou un espace, pour expliquer ou construire une idée, pour trouver ou créer son trait. Le dessin peut devenir une fin en soi, un moyen de concevoir et de construire une pensée, la forme de cette pensée devient dessin.
À travers des supports et des outils variés, en expérimentant, ce cours de dessin permettra aux élèves de développer des pratiques de dessin extrêmement diverses. Sous forme d’exercices en atelier ou à l’extérieur, à partir d’une œuvre ou d’un texte, autour d’une idée ou d’un thème les élèves appréhenderont le sens de dessiner pour voir, de lire le réel et puis de s’en s’emparer ou de s’en détacher.
Au premier trimestre un module « dessin et céramique un peu Funk *» sera proposé (avec la participation de Claire Giordano). Il incitera une réflexion sur le rapport entre le dessin et le volume où se mélangent l’irrévérence, l’humour et le grotesque. *https://madmuseum.org/exhibition/funk-you-too
P.A.C.T.E (penser, agir, créer, théorie et écrit). L’enjeu est d’aborder la notion de processus, autrement dit les chemins et les détours que peuvent emprunter la recherche et la création artistique. Comprendre la main qui pense et la pensée qui agit ; donner sens au voir ; appréhender les matériaux ; faire forme, sont les axes principaux des séances qui ont lieu là où les envies et les opportunités nous mènent. Aller à la rencontre de l’autre, des œuvres, des paysages, des objets et des ruines et ainsi porter un regard attentif au monde. Les séances, découpées en quatre actes, s’appuieront sur des textes, des œuvres, elles auront parfois lieu en extérieur ou au sein de musées, centres d’art, etc.
En art contemporain, le dispositif est une histoire de relations : un objet artistique, une pièce, une oeuvre, aucune forme n’est jamais seule. Elle est liée à un contexte, à des matériaux, à une histoire des formes qui l’ont précédée et aux formes qui l’environnent, au public qui regarde, aux institutions et lieux qui la présentent, à son époque, etc. Le cours de dispositif entend travailler la question de ces relations, la question de la relation, en en faisant une présentation en début d’année, notamment avec les œuvres d’artistes interrogeant particulièrement cette notion, ensuite en l’abordant sous l’angle de l’écoféminisme et du care.
Ces deux notions traversent et travaillent la société et l’art contemporain depuis quelques décennies. L’une relie les luttes féministes avec les luttes écologistes, en mettant en lumière et en relation les liens intrinsèques que les deux formes de lutte partagent, l’autre tend à replacer la sollicitude et le prendre soin de l’autre, des autres, au cœur des pratiques sociétales et quotidiennes. Certains artistes contemporains s’en sont emparés.
On s’appuiera sur l’ouvrage de Maggie Nelson, De la liberté, Quatre chants sur le soin et la contrainte, Ed. du Sous-sol, 2022, et sur celui de Carolyn Merchant, La mort de la nature, les femmes, l’écologie et la révolution scientifique, Ed. Wild Project, 2021.
On pourra aussi évoquer la question du document, en observant la manière dont les artistes ou les commissaires s’en sont emparés, faisant ainsi dispositifs.
Nous travaillerons à ces notions, dans un cours commun avec Enna Chaton une journée entière, et par demi-groupe sur une autre journée, en convoquant différents médiums : écriture, installation, performance, dessin.
Les pratiques de l’écrit sont convoquées au sein du cours sur le dispositif, et en autonomie : il s’agit de travailler à écrire ce qu’on sent, ce qu’on ressent d’un sujet, d’une forme, d’un thème en toute liberté formelle. Ce n’est pas un commentaire, une analyse, c’est un médium à part entière qui dit autant par sa forme que par son contenu. On s’appuiera ainsi sur la présentation visuelle et sonore d’artistes ayant travaillé le texte, d’une manière ou d’une autre, et sur l’écoute de poète.sse.s contemporains vivants qui travaillent en profondeur la langue, et la forme La méthodologie d’apprentissage est fondé sur l’expérience et la transmission des expériences/travaux des artistes et des poète.sse.s qui ont marqué et marquent leur domaine. idéalement, un dispositif prend donc en compte l’ensemble de ces paramètres, pour constituer une forme c’est ce sur quoi nous allons travailler dans ce cours il y aura des éléments théoriques, et on convoquera des artistes pour qui le dispositif est essentiel, on inventera son propre chemin dans la notion, en convoquant différentes techniques, en s’appuyant sur des sujets donnés au cours de l’année. il y aura des rendus réguliers, un travail d’écriture en analyse de ce qu’on aura fait, et ce sera le support de discussions ouvertes un des axes de la pratique sera le commun et le collectif, ce qui est loin d’être sans rapport avec la question du dispositif
 

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Tél : 04 99 04 76 10
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